Qui peut évaluer le GIR ?
Avez-vous déjà une fois entendu parler du GIR ? C’est un dispositif mis en place pour venir en aide aux personnes âgées d’au moins 60 ans. Son évaluation leur permet donc de jouir de certaines aides pour éviter une perte d’autonomie. Voici comment il est évalué et les acteurs responsables de cette analyse.
Quels sont les acteurs à l’évaluation du GIR ?
Le GIR désigne le niveau de perte d’autonomie par une personne âgée. Sa détermination engage des procédures d’analyses médicales. Son évaluation est très importante, car elle est la base des aides dont peuvent bénéficier les personnes en retour d’âge. Mais ce rôle est principalement assigné aux acteurs de la santé. Autrement dit, les médecins jouent un rôle irremplaçable à ce niveau.
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Pour bénéficier de l’aide accordée aux personnes âgées, il faudra avant tout se rendre dans un centre d’assistance sociale. C’est ici que sera contrôlée la conformité de toutes les pièces ainsi que la vérification de l’âge de la personne âgée. Lorsque toutes les conditions seront réunies, le vieillard sera ensuite envoyé aux médecins. C’est à ces derniers de faire les évaluations pour déterminer le degré de force du patient : c’est la détermination du GIR. Pour le faire, le spécialiste devra engager des tests et analyses en vue de fournir des résultats sûrs.
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L’évaluation ne nécessite pas forcément un spécialiste de la santé. Même les médecins généralistes peuvent engager les procédures d’analyse. Mais il n’y a que ceux en fonction et certifiés qui soient éligibles aux analyses de vérification.
Comment évaluer le GIR ?
Notez en premier lieu que plusieurs critères sont pris en compte lors de l’évaluation de GIR. Le tout premier est l’orientation spatio-temporelle. Le médecin psy prendra le temps de voir si la personne peut encore se retrouver dans le temps et dans l’espace. C’est après ceci qu’on vérifie l’habileté à faire les toilettes.
La personne âgée sera ensuite soumise à une épreuve. C’est la phase de vérification de l’habillage. Elle consiste à voir si la personne peut encore s’habiller et se déshabiller toute seule sans aucune intervention. La cohérence sera aussi étudiée. Elle consiste à voir si les pensées du vieillard sont en adéquation avec ses actions. Autrement dit, c’est le niveau où le médecin psy aura à tester les fonctionnalités de la raison de son patient.
C’est suite à l’analyse de toutes ces facultés chez le vieillard que le médecin pourra conclure s’il est éligible à l’AGGIR ou pas. Tout ceci constitue la phase d’évaluation du GIR.